vendredi 29 mai 2009
Les premières créations de Rémi Van Peteghem, LES SNACKINGS 1ère partie
mercredi 27 mai 2009
Un collègue qui parle de nous
mardi 26 mai 2009
UN REGARD UNE PASSION
lundi 25 mai 2009
La recette de Rémi Van Peteghem a faire chez soi
Fruits de saison et sabayon
à la bière « kriek »
pour 4 personnes
1 bière « kriek »
1 pèche
4 quetches
4 prunes rouge
100 gr de raisin chasselas
100 gr de raisin muscat
4 figues
Les fruits peuvent être changé selon la saison. En ce moment, les fruits rouges sont parfaitement pour cette recette simple mais savoureuse
2 œufs
1 cuillères de crème épaisse
1) Couper les fruits en petits morceaux et égrainer les raisins, disposer dans le fond d'une assiette creuse ou dans un verre assez évasé.
2) Réaliser le sabayon : mélanger les deux jaunes d'œufs avec l'équivalent de deux coquilles d'œuf de bière. Fouetter le mélange puis chauffer doucement celui-ci sans arrêter de fouetter. Le sabayon est cuit lorsque l'on voit le fond de la casserole.
3) Ajouter alors la crème puis napper les fruits.
4) Faire gratiner dans le four (position grill).
Il est très agréable d'associer cette recette avec un verre de « kriek »
vendredi 22 mai 2009
Interview de Rémi Van Peteghem
Pour une exploration gastronomique de la biere
En France, quand on parle gastronomie, on pense plutôt au vin ?
Tradition oblige… C’est un fait que le vin tient le haut du pavé, sur toutes les tables et en particulier dans les restaurants gastronomiques. Pour l’essentiel, la bière est réservée à l’apéritif. Pour le reste du repas, le vin est roi. Même et peut-être surtout pour les étrangers de passage à Paris qui chez eux boivent de la bière à table, mais qui, en France, pensent que le vin est plus « typique ».
Dans un restaurant très contemporain comme le SENSING, vous percevez des changements d’habitudes ?
Oui, dans la mesure où nos clients sont plus curieux, à la recherche de sensations nouvelles. Ils ont moins de tabous et sont souvent prêts à se laisser guider vers des plats ambitieux et surprenants. Mais sur ce point, la balle est dans le camp des chefs et des sommeliers… Spontanément, un client ne va que très rarement prendre l’initiative de commander une bière pour expérimenter de nouveaux accords.
Vous êtes en quelque une nouvelle « force de proposition » ?
En tout cas, je cherche à sortir des sentiers battus. La bière est un bon exemple, car si on en boit peu à table, ce n’est pas parce qu’elle se marie plus difficilement que le vin avec les plats que l’on propose. C’est surtout parce que la majorité des sommeliers français, même excellents, ne sont pas formés à conseiller les clients dans le choix des bières. C’est aussi parce que la demande étant faible, on ne peut pas se permettre de disposer d’une cave adaptée qui exigerait pour bien faire au moins une quarantaine de bières différentes. C’est un cercle vicieux…
On peut boire de la bière avec tous les plats ?
C’est une question d’accord, exactement comme pour le vin. On ne peut pas boire une Guiness sur un poisson cuit lentement à la vapeur. Elle casserait son goût simple et subtile. En revanche, on peut expérimenter des bières mêmes fortes, avec des plats adaptés, par exemple avec une poule faisanne. En ce moment, je propose justement des plats en suggérant de les boire avec une bière plutôt qu’avec du vin. C’est un moyen d’aller à l’encontre des idées reçues, aussi simplistes que les associations du type choucroute/bière, poisson/vin blanc, gibier/vin rouge.
Et la bière dans la cuisine ?
La bière est un ingrédient véritable. Dès qu’elle chauffe, elle perd son pétillant et qu’on l’identifie ou pas, le goût de la bière est très apprécié pour sa légère amertume et ses saveurs très parfumées. Elle permet notamment de rehausser plats, garnitures et sauces. À cet égard, j’ai la chance d’avoir un second d’origine autrichienne, Stephan Zuber, qui connaît la bière et sait la faire apprécier. De ce côté-là aussi, il m’aide à proposer une cuisine en décalage avec les habitudes française, pour surprendre sans déranger.
Présentation de Rémi Van Peteghem
Une future "toque" française
Le Sensing rappelons le, c’est non seulement le restaurant annexe du grand chef Guy Martin, mais c’est aussi une adresse, le 19, rue Bréa qui après avoir été le rendez-vous de l’aristocratie bohême et de la vielle Russie est aujourd’hui une lieu incontournable de la vie parisienne.
Avant son engagement, Remi Van Peteghem a fait ses armes auprès de Christian le Squer du « restaurant Ledoyen » et de Jean-Louis Nomicos du « restaurant Lasserre » dont il a été le sous-chef pendant deux ans.
Vous pourrez découvrir grâce au site internet, l’atmosphère du Sensing ainsi que l’ensemble des plats et snacking qui vous mettront en appétit.